Le laboratoire central est, en outre, le premier laboratoire national à être accrédité par le Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec dans le domaine des analyses des eaux, y compris l’analyse microbiologique. Pas moins de 26 domaines ayant trait au contrôle ont été passés au crible par les experts canadiens avant d’être certifiés conformes aux normes ISO CEI 25.

Celles-ci concernent les prescriptions générales ayant trait à la compétence des laboratoires d’analyses et essais. Sans l’appui de l’Agence canadienne du développement international (ACDI), qui a mobilisé une enveloppe de 11 millions de dollars canadiens, la conclusion de ce projet et de bien d’autres aurait été pour le moins retardée. Rationalité

Confiants dans la faisabilité de la démarche qualité entreprise par l’office depuis l’an 2000, les responsables du ministère de l’Environnement du Québec n’ont pas manqué de faire part de leur disposition à «poursuivre l’expérience dans d’autres domaines d’intérêt si l’occasion se présentait».
Cette accréditation n’est pas la première reconnaissance à l’échelle internationale du savoir-faire du laboratoire central de l’ONEP. Déjà, en 1994, ce dernier avait été désigné Centre collaborateur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans le domaine de la qualité des eaux et de la recherche en matière d’approvisionnement en eau potable.

La reconnaissance du savoir-faire de l’ONEP est le fruit cumulatif de plusieurs démarches. En 1997, il lançait avec l’ACDI un projet pour l’acquisition de matériel scientifique destiné à mettre en place une démarche qualité. En l’an 2000, la Direction générale de la qualité des eaux (DGQE) généralise la démarche qualité à l’ensemble des activités de l’office. Moins d’une année plus tard, le projet d’accréditation aux normes ISO CEI 25 est lancé.
La distinction délivrée par les autorités québécoises ne vaudra certes que pour une durée de deux ans, mais la confiance des dirigeants de l’ONEP dans la pertinence de leur choix stratégique est sans limites. Hossein Chihabi, directeur du laboratoire central, déclare sans l’ombre d’un doute que cette «accréditation n’est qu’un premier objectif. On veut généraliser cela aux laboratoires régionaux et aux processus macro de production.
                                                                      A.D.A